La plongée à St Barth, une vraie diversité !

Publié le par cosmicg

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LA PLONGÉE A ST BARTH

 

Saint Barthélemy offre de part la diversité de sa faune, de sa flore et le nombre de ses sites un beau terrain d’exploration pour les plongeurs. L’île se situe sur un immense plateau et se caractérise par des plongées à faible profondeur et en toute sécurité. En effet les plongeurs évoluent au plus profond à une trentaine de mètres et en général autour de 15 mètres. Il y en a pour tous les goûts :  débutants, plongeurs passionnés, plongeurs occasionnels, amateurs ou épicuriens.

On plonge principalement sur des sites proches, à 10 minutes de bateau, côté Atlantique ou Caraïbes mais aussi sur d’autres sites plus éloignés (Caye d’Or & Caye d’Est, Groupers, Bœuf, Pelé…) Ces sites très peu fréquentés sont accessibles aux plongeurs certifiés. Pitons rocheux immergés et rochers isolés offrent un écosystème complet et équilibré.
Véritables sanctuaires, ces sites sont des trésors pour les plongeurs.


HEAVEN


À Saint Barth, vous serez impressionnés par la qualité et la clarté de l’eau ainsi que par ce que vous allez trouver sous l’eau. Comme toutes les Caraïbes, Saint Barthélemy est doté d’une faune et flore sous-marine impressionnante. Il suffit de mettre un masque pour voir surgir cette vie. Certains endroits recèlent de véritables «trésors».

Tout d’abord, vous allez croiser très souvent des tortues qui ne sont pas farouches. Tortues vertes ou imbriquées, ce sont les premières «habitantes» de nos eaux. Vous pourrez même en croiser dans le port de Gustavia. D’ailleurs quand on circule en bateau, il faut y faire très attention et respecter les limitations de vitesse. On a vite fait de les heurter ou de les effrayer.

La tortue Luth est la 3ème espèce présente à Saint Barthélemy, mais beaucoup plus rare.

 

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LES POISSONS ARGENTÉS

 

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- LE BARRACUDA (Le grand barracuda des Antilles) : avec son air peu engageant, il est d’une curiosité insatiable et suit les plongeurs de près. Impressionnant de par leur taille et nombre, ils sont inoffensifs. Son corps profilé en forme de torpille, ses gros yeux et sa mâchoire armée d’une série impressionnante de dents n’ont rien pour rassurer.

En règle générale, il suit les plongeurs sans les attaquer. Il faut souligner le fait que le sang attire le barracuda. De ce fait, un poisson harponné est une proie tentante.

Les pêcheurs sous-marins attachent leurs proies à la ceinture. Les cas de morsures sont neuf fois sur dix dus à ce type de contexte.

Il est donc préférable de haler sa proie à 5 ou 10 m derrière soi.

Il faut également souligner que des nageurs ont été mordus en marchant dans moins de 30 cm d’eau. Il s’agissait d’une réaction défensive, mais néanmoins très douloureuse pour les touristes.

 

tarpon

 

 Une grosse sardine : le tarpon !

 

- LES TARPONS possèdent un grand corps argenté muni de grosses écailles, de grands yeux et d’une bouche à la mâchoire inférieure proéminente, ce sont de prédateurs voraces (pour les plus petits qu’eux), quand ils chassent c’est un réel spectacle pour les plongeurs.

On peut aussi les voir tout simplement dans le port juste devant les pêcheurs, allez y jeter un coup d’oeil, ça vaut le coup, c’est très impressionnant !

 

Pisquettes

Balai de Pisquettes

 

- Quand l’été arrivent LES PISQUETTES apparaissent. Qu’est ce que les pisquettes ? ce sont divers petits poissons pélagiques qui évoluent en bancs, typique des caraïbes. Ils forment la base de chaîne alimentaire.

 

- On retrouve aussi d’impressionnants bancs de bécunes ces poissons de mer, de la famille des barracudas, ressemblant au brochet, très voraces, et quelquefois long de huit ou neuf pieds. Ils sont inoffensifs pour l’homme et bien moins curieux que les barracudas.

 

LES POISSONS EXOTIQUES

 

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Lors de vos plongées ou snorkeling, vous évoluerez parmi une concentration de multiples espèces de poissons typiques des Caraïbes, parmi les plus connus : poissons chirurgiens, sergents major, perroquets, anges, coffres, mérous, diodons, balistes, demoiselles et quantité d’autres espèces exotiques ...

À savourer avec les yeux.

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Ange et papillons

 

LES REQUINS & RAIES

 

- LES RAIES : apparentées à la famille des requins en raison de leur squelette cartilagineux, on croise 2 espèces de raies à St Barthélemy

 

- la raie pastenague : (Sting Ray) la plus courante. Souvent dans le sable, où elles s’enfouissent ne laissant dépasser que leurs yeux.

Elles possèdent pour chasser un aiguillons venimeux. Elles sont inoffensives et partent dès que l’on s’approche d’elles.

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- La Raie Aigle ou Eagle Ray : la plus majestueuse mais aussi la plus rare, il n’est cependant pas impossible d’en croiser même en simple masque et tuba. Alors vous serez époustouflés, c’est l’une des plus belles raies. Excellente nageuse, elle «vole» en ondulant lentement.

Elle chasse sur les fonds sableux, fouillant le sol de leur bec à la recherche de lamellibranches, gastéropodes, crustacés et autres invertébrés.

 

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Parmi la grande famille de requins que l’on peut voir aux Caraïbes, les plus fréquents sont les requins nourrices (nurse shark) dit «dormeurs»; des requins qui n’ont pas besoin de nager pour respirer. Paresseux, ils sont alors, le plus souvent tapis à l’abris des regards sous les rochers.De couleur grise pouvant aller jusqu’au brun, le requin nourrice est reconnaissable à sa tête plate ornée de barbillons. Il se nourrit principalement de crustacés. Inactif le jour, le requin nourrice est un chasseur nocturne. Il possède un odorat très développé. Innofensifs mais impressionnants. Le requin nourrice peut atteindre 3 mètres de long. Comme le requin nourrice se rencontre à l’intérieur de cavités rocheuses veillez à lui laisser dégagée une voie de sortie pour éviter qu’il ne se sente pris au piège et ne devienne aggressif.


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On peut avoir la chance (point de vue de plongeur) de croiser un requin de récif ou gris (Reef Shark or Grey shark) mais en général ils sont peu farouches et déguerpissent aussitôt. Nageurs furtifs, les requins de récifs coralliens sont des tueurs très efficaces ; ils ne sont menacés que par de plus gros prédateurs de la même famille, et par l’homme, toujours présent. 


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De février à mai, il est fréquent de voir des BALEINES qui passent près de Saint Barthélemy lors de leur migration vers le Nord 

La plus courante : La Baleine à bosse

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La baleine à bosse peut être bleu nuit, noir ou gris foncé. Son ventre peut être noir ou blanc. On la reconnaît aux sillons bien visibles de sa gorge et à sa tête constellée de protubérances. Ce cétacé à fanons, également appelé mégaptère, rorqual à bosse ou jubarte, est un véritable bout en train des océans.

Très expressive, la baleine à bosse multiplie les chants mélodieux en profondeur et les sauts hors de l’eau. Quel spectacle alors pour les yeux !

Malgré sa masse imposante qui peut atteindre 65 tonnes, cette baleine parait extrêmement à l’aise dans son élément. C’est une sportive accomplie. Infatigable, elle parcourt d’énormes distances lors de ses migrations.

Le baleineau, afin d’économiser ses forces, se positionne au-dessus de sa mère pour profiter de son sillage.

Il est vivement conseiller de ne pas les approcher à moins de 50 mètres pour ne pas les effrayer. 

 

 

LE CORAIL 

corail coloré

 

Le corail (du latin corallium) est un animal pluricellulaire primitif. Il se construit, tout au long de sa vie, un squelette extérieur à partir de minéraux présents dans l’océan. Il vit le plus souvent en colonies (ou récifs) et est donc appelé polype. C’est, avec la forêt tropicale, un des milieux les plus riches de notre planète. Il abrite une extraordinaire diversité de végétaux et d’animaux.

Les coraux sont généralement regroupés par milliers formant des colonies qui se fixent sur des surfaces dures du fond de la mer. En extrayant le carbonate de calcium de l’eau de mer, ils construisent des sculptures squelettiques selon une infinité de formes et de tailles.

Il existe de nombreuses espèces de corail dans la mer des caraïbes aux formes très variées. 

On distingue en général les coraux mous (comme les gorgones) des coraux durs, dits «constructeurs de récifs ».

Les îles volcaniques comme celle de Saint Barthélemy offrent un substrat idéal pour la fixation des larves de polype et le développement des récifs coralliens. Parmi les nombreuses espèces présentes dans nos eaux, citons les plus célèbres : Corail de feu, corne d’élan, corail cerveau, corail de cerf, gorgone, éponge cratère... Lors de vos plongées vous allez en voir en quantité. Munissez-vous d’une lampe pour mieux faire ressortir les couleurs du corail. 

 

- Le corail de feu : Attention à ne pas s’y frotter car, comme son nom l’indique, il brûle !

Les coraux de feux et les hydroïdes sont des cousins proches des méduses, anémones et autres coraux. Ils possèdent tous des cellules urticantes appelé nématocystes, qui renferment des milliers de minuscules fléchettes vénéneuses qui en contact avec la peau cause une sensation douloureuse de brûlure. Les espèces les plus courantes sont de couleur moutarde.

corail de feu

 

- Le corail corne d’élan est un des principaux coraux formant les récifs de coraux des Caraïbes. Caractéristique par sa forme en corne d’élan justement, il a une structure complexe avec de nombreuses grandes branches qui forment un habitat privilégié pour divers habitants des récifs comme les poissons perroquets. Les colonies de corail à cornes d’élan croissent incroyablement vite (5 à 10 cm par an) et peuvent atteindre un diamètre de 3,50 mètres.  Sa couleur varie du marron au brun-jaunâtre. Elle résulte d’une symbiose avec une zooxanthelle qui vit à l’intérieur des tissus de ce corail. Cette algue réalise la photosynthèse et pourvoie le corail en nutriments.

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- Le corail cerf : est une des nombreuses espèce d’acropores. Elle fait partie de celles que l’on appelle coraux «corne de cerf» en raison de leur morphologie.

Comme on le voit sur la photo, de nombreuses espèces, notamment des poissons, se réfugient au milieu des branches.

La couleur du corail est donné par la présence d’algues symbiotiques vivant à l’intérieur des polypes, c’est pour cette raison que les coraux ont besoin d’une forte intensité lumineuse. Lorsque le corail est stressé, par une pollution ou un dérèglement climatique, les polypes expulsent ces algues, ce qui conduit au blanchiment et à la mort du corail.

 Corail de cerf

Le corail cerveau est aussi un corail dur. Madréporaire, les méandres de sa surface rappellent les circonvolutions cérébrales. Les crêtes épaisses sont crèmes et les creux de couleur vert pâle ou gris. Présent dans les lagons entre deux récifs ou sur les pentes abritées. Le corail cerveau se présente sous forme de boule et peut atteindre une taille d’un mètre de diamètre. 

 

- Les gorgones, ou coraux cornés sont de l’ordre des cnidaires polypes coloniaux. 

L’ordre compte environ 1200 espèces, qui se rencontrent dans toutes les mers tropicales et subtropicales. 

La colonie est en forme d’éventail, souvent de couleurs vives (rouge, jaune, violet). Le squelette est formé d’une substance, la gorgonine. La colonie de gorgones ne s’attache pas, à la différence des coraux, aux substrats durs, mais sur un fond de sable ou de boue. 

Gorgone
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Que de beaux coraux dans nos eaux !

 

COQUILLAGES ET CRUSTACÉS

 

- La Monnaie Caraïbe est un mollusque appartenant à la classe des gastéropodes. Elle possède une coquille mesurant de l’ordre de 20 à 30 mm de couleur blanchâtre. La coquille se caractérise par un renflement médian très visible auquel elle doit son nom. Elle est observable de quelques mètres de profondeur jusquà 20 mètres. C'est celle que vous observerez le plus souvent dans nos eaux.

Elle se fixe sur les gorgones qu’elle broute laissant derrière elle des traces facilement observables. Par ailleurs, il n’est pas rare de rencontrer plusieurs individus sur une même gorgone!

 

Le Saviez-Vous ?

Autrefois ce coquillage servait de monnaie d’échange, d’où son nom français de «monnaie caraïbe».

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La langouste : la Reine de St Barth
On retrouve plusieurs espèces de Langouste : la Langouste des Caraïbes ou Royale & la langouste brésilienne.

Les langoustes vivent dans les récifs, cachées dans les anfractuosités durant le jour. Elles sortent la nuit pour se nourrir. Dérangées, elles nagent rapidement en arrière par des mouvements puissants de leur queue. La femelle au cours de la reproduction porte des paquets d’œufs orangés sous son abdomen et ne devrait pas être dérangée.

Devant le plongeur, la langouste est prudente; elle se cache dans des anfractuosités lorsqu’on l’approche.

On peut voir de vraies «monstres» de par leur taille gigantesque. Ne les pêchez pas, ce sont de vieilles  «grands mères» qui font partie du patrimoine local, elles ne seraient même pas bonnes à manger .


LANGOUSTE

 

 

La Langouste Brésilienne : D’une taille de 20 cm en moyenne, plus petite.

Le corps est brun à mauve foncé couvert de nombreux points blancs. Le dernier segment des pattes est ligné brun. 

Les pauvres, on apprécie leur succulente chaire. 

Lors de nos plongées, nous ne les "savourons" qu'avec les yeux !

 

 - Le crabe éponge /Sponge crab (Dromia sp.) Ce crabe appelé aussi crabe-béret basque ou crabe-éponge par ce qu’il porte une éponge sur son dos. On lui donne aussi le nom de crabe nounours pour son duvet et sa démarche assez rigolote. 

Il est arrondi presque sphérique, trapu, plus long que large.

L’ensemble du corps est velu et brun sauf aux extrémités de ses pinces roses et lisses.

L’espèce est nocturne. Vous le trouverez sur les récifs entre 2 et 20m. Il est souvent caché sous éponge sans bouger. Il n’est pas facile à voir avec son camouflage. Vous l’observerez en déplacement la nuit.

Crabe éponge

Crabe éponge

 

Ti'crab par 2

Crabe ? à grande pattes !

 

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Crabe honteux, rencontré en surface

 

Les OURSINS

Les oursins blancs ou noirs sont bien connus aux Antilles. Ce sont des animaux marins globulaires de petite taille qui font partie de la même famille que les étoiles et les concombres de mer. Leurs coquilles ou carapaces, sont rondes et épineuses. Ils se déplacent lentement, se nourrissant principalement d’algues. Les oursins noirs sont plus dangereux que les blancs car leurs épines sont longues, fines et acérées. Aïe, aïe, aïe...

 

L'oursin noir(Arbacia lixula) est un oursin dont la taille atteint 50 à 60 mm de diamètre. Aplati sur le dessus, il est de couleur rose mais le tégument (l’enveloppe) qui le recouvre lorsqu’il est vivant est noir profond. Les piquants noirs eux aussi et pointus mesurent jusqu’à 30 mm de long. Les podias (pieds) ne possèdent pas de ventouse. La bouche sur la face ventrale est large et de couleur verdâtre. L’oursin noir est surtout actif la nuit période durant laquelle il broute sur les roches les algues calcaires.

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L'oursin blanc (Tripneustes ventricosus) est un oursin régulier de forme quasi sphérique, légèrement plus large que haut. Son diamètre peut atteindre jusqu’à une quinzaine de centimètres. Les piquants sont assez courts (environ 2 centimètres), d’un blanc pur contrastant vivement avec le test de couleur brun rougeâtre.

Celui-ci est couvert de très nombreux petits appendices en forme de pinces (les pédicellaires), très serrés, noirs et pointés de blanc à leur extrémité, perpétuellement en mouvement.

 

Celui sur la photo ci-dessous n'est pas l'oursin blanc décrit. Je ne sais pas à quelle catégorie il appartient exactement... ? noir et blanc 

oursin noir et blanc

 

 

L'oursin crayon (Heterocentrotus mammillatus) possède de très gros piquants en forme de crayons. Piquants secondaires très courts en forme de clous ou de spatules. L’oursin-crayon se rencontre dans les récifs denses, de la surface jusqu’à 25 m de profondeur, où il reste caché la journée, pour ne sortir que la nuit. Il préfère les zones battues par les vagues comme le haut des récifs barrières. Il faut être attentif pour le voir. En 3 ans de plongée à St Barth, je n'en ai croiser qu'un !

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Le Poulpe

Le mot « poulpe » vient du grec polypous, qui signifie « plusieurs pieds ».

Le poulpe commun, appelé également pieuvre commune, est un mollusque c’est à dire un animal au corps mou dépourvu de squelette.

La couleur du poulpe varie en fonction du milieu naturel dans lequel il évolue. En effet, le poulpe possède la faculté d’adapter la couleur de son corps pour se fondre dans son environnement. Cette faculté s’appelle l’homochromie.

Le poulpe se déplace grâce à un ingénieux système de propulsion d’eau au travers d’un siphon situé entre la tête et le corps. Il affectionne les fonds marins composés d’éboulis de cailloux et de pierres, les fonds rocheux, propices à l’établissement de sa tanière parmi les innombrables cavités et anfractuosités.

Le poulpe commun est sédentaire et défend avec ardeur son territoire.

C’est un animal carnivore qui se nourrit de crustacés (crabes, ...), de poissons et d’autres mollusques.

 

Poulpe

 

Les seiches

Comme la pieuvre ou le calamar, la seiche est un mollusque de la classe des céphalopodes. Cet animal étrange fait preuve d’une grande curiosité et l’on peut facilement l’apprivoiser. Les seiches se déplacent souvent en bancs. La seiche possède une coquille interne, l’os. C’est en fait sa coquille bien qu’elle soit interne. Cette coquille «l’os de seiche» est remplie d’air et permet à ce céphalopode de flotter sans efforts à n’importe quelle profondeur, sans être obligée de nager en permanence.

La coquille contribuant à la flottabilité, les Coléoïdés (pieuvres, seiches, calamars) ont développé un moyen de locomotion unique dans le règne animal : la propulsion à réaction.

En effet, ces céphalopodes nagent en expulsant par un étroit tuyau, appelé l’entonnoir, l’eau qu’ils aspirent dans une cavité de leur manteau pour alimenter les branchies en oxygène.

La seiche : un véritable caméléon : Il ne lui faut que quelques secondes pour changer de couleur ou d’apparence. Les chromatophores sont des milliers de cellules cutanées pigmentées qui peuvent se contracter ou se dilater par action musculaire.

C’est fascinant de les voir. Vous pourrez en observer un peu partout en y prêtant bien attention car leur fonction de camouflage les rend invisibles à un oeil non expert.

 

Seiches

 

L'étoile de Mer ou astéries sont des prédateurs carnivores. Comme elles sont très lentes, elles chassent des animaux immobiles. L’étoile de mer est un animal fascinant dont les formes et les couleurs peuvent être très variées. Les étoiles de mer ainsi que les holothuries se trouvent sur le fond meuble du lagon.

 

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L'anémone de mer - peu courante dans nos eaux

 


L'ophiure : (Ophiotrix fragilis)

L’ophiure appartient à la famille des étoiles de mer. Elle possède de très longs bras articulés en exosquelette à plaques. Très fragiles, ses bras se cassent fréquemment.

Mais, contrairement à l’étoile de mer, elle se déplace vite grâce à ses bras très souples. Comme les autres étoiles de mer, les bras peuvent se régénérer en cas d’amputation ou se ramifier. Ces ramifications donnent l’illusion d’un entrelacs de racines.

Ce mimétisme est très utile pour se protéger des prédateurs.

 

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Ho une plongeuse !

 

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